Avant l’aire du numérique, le seul bilan préparatoire à la pose d’une PTG se résumait à une simple radiographie de la hanche et dans de quelques rares cas à un scanner. Il existe dorénavant une technologie éprouvée qui amène au chirurgien la capacité de découvrir le genou avant même de l’avoir incisé et par conséquent de pouvoir anticiper la pose.
Le process consiste à faire réaliser en pré-opératoire un scanner ou une IRM au patient, examen indispensable à la modélisation du genou en 3 dimensions.
Il nous est ensuite possible grâce à un logiciel spécifique de réaliser sur ce modèle une opération virtuelle avec des coupes osseuses que l’on peut changer et adapter pour une mise en place sur mesure et anticipée de la prothèse.
Cette opération est proposée par un ingénieur attitré (rompu à nos habitudes de pose) qui dans ce premier temps nous permet d’avoir un projet classique mais modifiable en temps réel avec visualisation de l’impact de chaque changement de coupe sur la réaxation, la stabilité et la mobilité du genou.
Dès lors que le projet de coupes osseuses est confirmé, est lancé en production (délai de 4 semaines) la réalisation d’un modèle 3D du genou osseux et de gabarits de coupes sur mesures qui permettront en s’adaptant parfaitement à l’os une coupe au millimètre et au degré prêt défini par notre planification virtuelle.
Nous utilisons par ailleurs, un ancillaire (groupe d’instruments dédiés à la pose d’une PTG)
Avec tous les instruments nécessaires jetables avec prothèses d’essaies sur mesure etc..
